top of page
Frédéric LAMPRECHT

Retour sur le conseil du 24/01/24

Dernière mise à jour : 29 janv.


Pour cette première séance de 2024, les us et coutumes de l’ère Jacques Martin ont été respectées : la séance débute avec 25 mn de retard. On a vu pire ! En introduction de séance, le maire annonce deux communications. Avec un art oratoire qui lui est propre, le maire a enchanté l’assemblée… Quand à l’impact sur les 7 nogentais présents sur les bancs du public….

Communication n°1 Il s’agit de la présentation du « Plan vélo » ; comprendre celui qui concerne l’ensemble de l’agglomération parisienne et son application dans la commune. Parlant de « notre propre plan vélo » et voulant faire preuve d’une grande sagesse, le maire veut qu’on lui associe deux qualificatifs : - Un plan facile à mettre en oeuvre - Un plan bien coordonné avec les communes mitoyennes. De belles affirmations qui légitiment tous les retards ; voire l’inaction car, en la matière, chacun peut constater l’écart très important d’initiatives et de réalisations avec différentes communes situées à proximité. 


De quoi s’agit-il : - La réalisation, en sortie de la nouvelle passerelle, d’une section de voie pour mobilités douces jusqu’à la gare Nogent Le Perreux. Objectif : avant fin 2025. - D’une « Amorce »(sic) d’un traitement du boulevard de Strasbourg. Objectif : 2ème semestre 2025. Très nette amélioration de l’accès à la gare Nogent-Le Perreux depuis le parc du Tremblay pour les piéton et les vélos, cette voie vélo s’accompagnera d’une mise en conformité des garages à vélos. S’agit-il d’une voie protégée ? Où sera-t-elle implantée ? Quel sera son impact sur les voies de circulation actuelles et sur les « stationnements Indigo » ? Pour les réponses à ces questions de bon sens… il faudra attendre. Comme souvent, le plan vélo projeté sur l’écran est illisible. Renchérissant sur ces annonces d’un Nogent « Amie des mobilités douces » , le maire enchaine sur la partie purement communale du plan vélo qui, dit-il, entre en phase opérationnelle pour deux tronçons : - de la gare du RER E au centre ville - et par la suite, l’aménagement Galbrun et Gallieni vers le boulevard de Strasbourg. Communication n°2 Sans transition et autres considération sur de plus modestes aménagements qui donneraient de la sécurité aux cyclistes (Avenue Clémenceau par exemple), le maire ouvre un volet très inattendu des mobilités douces : 

La mise en service d’une navette autonome « Métro - château de Vincennes jusqu’à la gare RER A avec continuation par la Grande et rue et la rue Jacques Kablé…: horizon avril- mai 2024 ! Histoire de concrétiser un mode de transport encore très expérimental, on pourrait imaginer qu’on projette des photos de la navette. C’est beaucoup demander. La navette sera du type testé ces dernières années entre la mairie de Vincennes et l’auberge Rosa Bonheur au Lac des Minimes en faisant un large détour pour emprunter les voies piétonnes du Bois. Durée estimée du trajet Vincennes-Nogent : 30mn Fréquence : toutes les 30mn Vitesse d’exploitation : 30 à 40kmh !!!! (sic) Exploitation par la RATP (qui fournit véhicule et superviseurs de sécurité) Dans la phase expérimentale de cette formidable expérimentation sur des voies urbaines , un seul véhicule autonome sera mis en service. Et là… c‘est l’explosion des demandes de la part d’élus ! Pourra-telle passer par là ? S’arrêter ici ? Surprenante assemblée et non moins surprenante séries de réponses : OUI, elle le fera ! Comprendre désenclaver la partie basse des Coteaux, desservir Baltard, les tennis près du port et même des variantes pour l’accès au marché ! Des promesses qui n’engagent que ceux qui y croient. Nous avons assisté à quelques énervements d’automobilistes avenue Marigny à Vincennes. Dans Nogent ça promet. Un moyen de transport anecdotique, voire touristique ne répondant pas à des demandes de transports réguliers et rapides vers les lignes A, E ou vers la ligne 1 du métro.  On baigne dans le bonheur. D’échanges d’ordinaire très maitrisés, on bascule dans une joyeuse créativité. L’assemblée devient plus fluide. Les questions fusent. J’aurais aimé lever le doigt : « qui d’entre vous, chers élus, a déjà utilisé cette navette RATP en test dans le bois de Vincennes ? Vécus les nombreuses difficultés rencontrées ? (y compris avec ces promeneurs intégristes qui se jetaient devant le véhicule protestant contre la présence insolite de ce 4 roues dans les allées du Bois de Vincennes. L’ivresse manifestée par certains devant cette entrée d’une navette autonome dans nos voies communales laisse pantois. Ou s’agissait-il d’une délicate manoeuvre pour obtenir d’un maire presque lyrique des réponses surprenantes d’irréalisme ? Communication n°3 La troisième communication portait sur La Foncière La structure destinée à porter les financement des équipements de marchés. A la demande du maire, c’est Jean Paul David qui fait une présentation succincte de la foncière du marché. Petit rappel de base : la compétence pour ce type d’équipements appartient désormais au Territoire. Dans ce contexte, la foncière est un outil à la disposition des villes qui souhaitent participer parce qu’elles ont un projet à financer. JPD a rappelé qu'utiliser la SEM de Nogent (11 appartements en actifs) a semblé de bon ton. Pour ce montage conçu, pour le long terme, on s’appuie sur un cabinet partenaire de la CDC (Caisse de Dépôts et Consignations), l’expert comptable de la SEM et l’appui du directeur de la SAIEM. Les modalités sont arrêtées. Le conseil du Territoire du 6 février devra officialiser cette structure incluant une entrée du territoire au capital de la foncière. Modalités de gestion des équipements : C’est la finalité de la régie à la tête de laquelle le maire de Nogent a été élu. Nos collègues ont été particulièrement intéressés par la régie qui mutualise les dépenses tout en respectant les objectifs de chacun. D’autres communes devraient rejoindre Nogent : St Mandé en mars ; Joinville en août. Deux interrogations (personnelles) : - Cette « mutualisation » est un bel exemple du millefeuille administratif. Qui décide ? Qui sera responsable ?… L’initiative et la décision pour notre marché illustrent à merveille les dérives de ce type d’organisation. - La remontée au niveau du territoire de cette compétence a-t-elle entrainé une quelconque réduction de moyens de gestion pour la commune ? Comme une extension des communications… Sur les travaux du marché …sans avoir à parler officiellement du marché :

Le maire confirme que les travaux d’extension du parking ont commencé. 


- 250 places sur un seul niveau grâce au prolongement du parking sous les voies Ancelet, Gallieni et Rue Thiers. - Pas question de creuser un deuxième sous-sol. (Y aurait-il des difficultés à gérer les eaux souterraines ?) La « forêt urbaine » qui s’apparente à un bosquet : 15 troncs d’arbres ; diamètre 50cm (sic). Quel est le prix de ce type d’arbre ??? Une précision en réponse à une question de Frédéric : Les travaux en cours ne sont pas payés par la ville. Ils sont payés par l’aménageur (comprendre le Territoire) ; des dépenses qui seront rebasculées sur la Foncière. Pour le maire : l’objectif reste clair : le marché ne sera pas dans le budget de la commune. Sur la finalisation des travaux de la gare RER A dont l’achèvement est prévu pour l’été 2024. La rue des Marronniers sera semi piétonne réservée aux riverains et aux déplacements des handicapés. A la question de Dominique sur une présentation des auvents de la gare routière concernant la protection phonique et visuelle pour les immeubles en proximité. Il s’agira d’une version allégée : Problème de charge au sol qui aurait été la cause de tous les retards ! Dans un premier temps : réalisation d’un auvent témoin. Une réunion sera organisée avec appel aux riverains pour solliciter leurs avis.  Parmi les délibérations nos 3 élus ont voté des décisions en lien avec la transition écologique, le soutien au développement commercial et pour le soutien de notre MJC.

Dominique Trevisan est intervenu pour rappeler l'urgence climatique et le retard pris par la ville.

Frédéric Lamprecht est intervenu sur le principe de la préemption d'un bail commercial par la collectivité pour rappeler l'importance de protéger un commerce ou une activité économique qui est essentiel pour la vie économique et sociale de la commune mais en proposant à l'avenir la création d'une commission extra municipale composée de commerçants, de l'association des commerçants, des chambres consulaires et des élus pour émettre un avis avant chaque préemption.

Nos 3 élus ont voté pour l'aide financière apportée à la MJC mais Frédéric Lamprecht a tenu également a rappeler combien il est important de revoir à la hausse le montant pour soutenir efficacement une structure associative qui regroupe des centaines de Nogentais, mobilise salariés et bénévoles et dont les actions au sein de notre Cité, au plan socio-culturel , sont à la fois essentielles et indispensables ! En mode conclusion… Lors de cette première séance de l’année, le maire aura usé et abusé de sa célèbre formule : « Je voulais vois dire » ! D’autres sujets ont été abordés comme l’avenir de la MJC. Ce qui est certain, c’est qu’avec leurs questions nos trois élus ont fait le job et contribué à animer la séance ; peut-être même réveiller les représentants de la majorité municipale dont les silences et la passivité interrogent. Nous les soutenons. 


article rédigé par Mimi, Nogentais investi dans la vie locale

8 vues0 commentaire

Comentarios


bottom of page